Après 3 années des plus ordinairement banales à Vevey, dans une maison au centre-ville d’où Gérard pouvait sortir se balader à loisir, terrible chamboulement, déménagement à St-Légier, dans un nouveau domicile où deux nouveaux chats sont aussi présents (ceux de ma compagne) ! Horreur ! Trahison ! Comment ai-je osé tirer mon chat de son Palais Princier veveysan pour le catapulter dans un logis qu’il faut partager ?!
Bref, ma compagne et moi, on ne se démonte pas. Procédure habituelle lors d’un déménagement félin, on fait faire connaissance aux trois chats en même temps, dans la même pièce fermée, et on prie pour que la rencontre ne se transforme pas en remake de Fight Club. Ô miracle, il semblerait que le contact soit bon ! La femelle - qui est aussi l’aînée - boutique dans son coin, et Gérard et l’autre mâle ont l’air potes.
Soulagés de la bonne entente qu’il semble y avoir entre nos 3 chats, on les laisse quelques jours prendre leurs marques dans l’appartement, sans les laisser sortir. Mais évidemment, les chats sont habitués à sortir donc ce confinement soudain n’est pas à leur goût (étonnant, non ?). Donc après trois jours cloisonnés à l’intérieur de l’appart, on décide de laisser les chats s’aventurer à l’extérieur. Après tout, ils savent où est la bouffe; leur estomac les ramènera tôt ou tard au bercail.
Les premiers jours se passent plutôt bien à ce rythme quand soudain, un matin…

Donc voilà, même pas une semaine après avoir emménagé. Gérard a pris la poudre d’escampette et est redescendu à son (notre ?) ancien domicile. Heureusement, à l’époque, mes anciens colocataires occupaient encore les lieux et on pu m’avertir de l’arrivée du fugueur - à mon immense étonnement, évidemment.
J’ai donc pris la voiture pour une petite escapade à Vevey, arriver à l’ancienne maison, appréhender le fugitif qui est venu se présenter de lui-même, apparemment tout heureux que je vienne le récupérer, et fier de l’exploit accompli. Ô comme nous étions loin, alors, d’imaginer les péripéties à venir !