À ce stade, ma patience (tout comme la vôtre, je présume), a atteint ses limites. Je fais face à un dilemme qu’il est facile de résumer en quelques points: J’habite à St-Légier. Mon Chat rentre chaque semaine à Vevey, et il va continuer à le faire. Je ne peux pas me plier à ses lubies et faire le taxi à chaque virée.

Il n’y a donc que 2 solutions possibles à cette situation, à mon sens:

Option 1: L’autonomie

Ce fainéant de chat apprend enfin à faire le trajet retour par lui-même. Ça serait la meilleure option. Gérard est libre d’aller et venir comme il l’entend. S’il veut descendre en résidence à Vevey quelques jours, il peut, et quand il le sent, il remonte à St-Légier pour ses croquettes, et son coussin.

Oh oui, mais c’est piiiire chiant, et pis c’est à la montée, et pis c’est si bien de pouvoir remonter en voiture…

#PassionFlemme

Option 2: Mon chat habite Vevey.

C’est la variante utopique, mais j’ai un côté rêveur. Je me dis que dans un monde idéal, si c’est vraiment son souhait d’être Veveysan, (et manifestement, la répétition fait pencher la balance dans ce sens), et bien qu’il le soit, mais il gère lui-même son loyer et ses courses.

Je ne m’imagine pas de le donner à adopter à une famille du coin parce que 1. c’est mon chat, et 2. je sais que c’est tellement une tête de mule, qu’il ne resterait pas dans un nouveau foyer. Non, mais c’est vrai, même chez moi, il ne reste pas, alors imaginez chez des inconnus !

Mon utopie pour ce scenario serait de le libérer du collier GPS, et que Gérard ait son idépendance dans son quartier de Vevey. Il connait le coin comme sa poche, et d’après tous les voisins et commerçants qu’on a rencontrés au fil des 22 dernières fugues, il commence à avoir sa propre réputation aussi. L’idée serait donc de jouer sur la clémence des commerçants et habitants de son ancien quartier veveysan pour le nourrir ou l’abreuver occasionnellement (amis du Bachibouzouk, s’il consomme, je ne suis plus responsable de son ardoise !).

Mon côté fleur bleue trouve ça assez poétique et communautaire. Et ça n’empêche en rien que si l’envie l’en prend, il a toujours la possibilité de remonter par ses propres moyens à St-Légier…